Donkey Kong Bananza débarque sur Nintendo Switch 2 et, soyons clairs : c’est le retour triomphal que les fans du gorille attendaient depuis bien longtemps. Véritable concentré d’audace et de fun, Bananza s’impose comme le premier chef-d’œuvre platformer en 3D de la console, propulsant Donkey Kong au rang de superstar à la hauteur d’un Mario ou d’un Link.
Le jeu séduit d’emblée par sa beauté visuelle et la richesse de sa bande-son. Chaque environnement regorge de détails, et les musiques, notamment celles chantées par Pauline, restent en tête longtemps après avoir posé la manette. Nintendo a mis les petits plats dans les grands : on enchaîne les surprises à chaque niveau, avec des zones débordant de collectibles, d’idées de gameplay et de personnages hauts en couleur – de quoi donner envie de tout explorer, fouiller, casser, et recommencer.
Bananza ne se contente pas de recycler le passé : la formule classique du collectathon est ici modernisée grâce à la destruction de terrain à grande échelle et aux transformations originales. Oui, DK frappe, déterre, creuse, combine ses pouvoirs avec l’environnement, et chaque monde propose sa propre façon ingénieuse de tirer parti de ces mécaniques. On jongle entre transformations déjantées (éléphant pour tout écraser, zèbre pour foncer, autruche pour voler un court moment), résolution d’énigmes, plateformes dynamiques et exploration méthodique. Les couchent s’enchaînent, chacune avec sa personnalité et ses trouvailles, renouvelant le plaisir constamment au fil d’une campagne principale généreuse, presque intarissable en contenu.
Le rythme est impeccable : on avance rarement tout droit, chaque détour menant vers des Banandium Gems à dénicher, des boss à affronter, ou de nouvelles zones à façonner soi-même à coups de poings bien placés. Les défis de plateforme et de puzzle montent en intensité, mais restent toujours accessibles, même pour les joueurs moins aguerris grâce à des aides en jeu et un mode coopération parfait pour des sessions parent-enfant.
Quelques défauts subsistent toutefois : les premiers niveaux sont presque trop simples, la gestion de caméra titube parfois lors des destructions massives, et si la transformation de DK amuse, elle est parfois un peu sous-exploitée. Mention aussi pour l’histoire : sympathique, elle met surtout en valeur la relation entre DK et Pauline, mais reste en retrait face au pur plaisir de jeu.
Côté performance, Bananza brille sur Switch 2 avec une fluidité globalement exemplaire à 60fps, quelques ralentissements lors de séquences très chargées, mais rien de rédhibitoire. L’ambition visuelle et la physique parfois démente démontrent aussi tout le potentiel de la console.
En conclusion, Donkey Kong Bananza est un indispensable de la Switch 2 : fun, inventif, débordant de charme et porteur de la nouvelle vague du platformer Nintendo. Même s’il ne détrône pas tout à fait Super Mario Odyssey côté innovation, il se hisse sans mal au sommet aux côtés des grands classiques de la firme. Que vous soyez nostalgique de DK64 ou en quête du prochain grand jeu d’aventure à explorer, Bananza est l’expérience explosive et pleine de cœur qui redéfinit ce que peut être une aventure Donkey Kong moderne.
Retrouvez ci-dessous un echantillon de nos vidéos de gameplay :
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