Ah, Clock Tower : Rewind, un retour aux sources pour un classique du survival horror. En tant que vétéran des jeux rétro, je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine nostalgie en redécouvrant ce titre emblématique de 1995. À l’époque, nous n’avions pas besoin de graphismes flamboyants pour ressentir la peur ; l’atmosphère et le suspense étaient tout ce qui comptait.
Dans cette nouvelle version, vous incarnez Jennifer Simpson, une orpheline piégée dans le sinistre manoir Barrows. Le défi est de taille : échapper au terrifiant Scissorman, un psychopathe armé de ciseaux. L’ambiance oppressante du jeu original est toujours là, et je dois dire que cela fonctionne toujours aussi bien pour créer des frissons.
Clock Tower : Rewind propose deux modes de jeu : le mode Original, fidèle à la version Super Famicom, et le mode Rewind, qui apporte quelques améliorations. La possibilité de sauvegarder à tout moment et d’utiliser une fonction de rembobinage peut sembler pratique pour les nouveaux joueurs, mais j’ai toujours eu un faible pour le défi brut des jeux d’antan. Les ajouts modernes sont appréciables, mais je me demande parfois si cela ne facilite pas un peu trop la tâche.
Visuellement, le jeu conserve son style pixelisé avec une résolution améliorée. Les animations restent impressionnantes et l’ambiance sonore contribue à l’immersion. Les nouvelles cinématiques en motion comic et l’introduction animée ajoutent une touche contemporaine qui plaira sans doute aux jeunes joueurs d’aujourd’hui.
Cependant, il faut bien admettre que certains aspects du gameplay ont mal vieilli. Les contrôles peuvent sembler frustrants par moments, surtout pour ceux qui sont habitués à des mécaniques plus fluides. C’est un peu comme essayer de convaincre les jeunes que les jeux d’avant avaient leur propre charme ; il faut souvent faire preuve de patience.
En fin de compte, Clock Tower : Rewind est une belle occasion de redécouvrir un morceau d’histoire du jeu vidéo. Malgré ses imperfections, il reste une expérience unique qui mérite d’être vécue par tous les amateurs de survival horror. C’est un rappel que même si les temps changent, l’essence du frisson peut toujours être retrouvée dans ces classiques intemporels. Allez, sortons nos manettes et plongeons dans cette aventure terrifiante !
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