Après des années d’attente, Hollow Knight: Silksong est enfin disponible et les premières heures de jeu laissent entrevoir un très beau successeur au chef-d’œuvre original. Le titre nous fait incarner Hornet, personnage plus expressif et bavard que son prédécesseur, ce qui apporte une nouvelle dimension narrative bienvenue tout en conservant sa réserve habituelle. Le monde de Pharloom s’ouvre rapidement, invitant à choisir ses chemins parmi des directions multiples, ce qui réduit la sensation d’intimidation du début du premier opus.
Le gameplay conserve l’exigence et la fluidité du Metroidvania classique, avec des combats précis, des plateformes nerveuses et un système d’upgrades riche. Les premières options de personnalisation se montrent intéressantes, notamment avec le codage couleur des charms qui impose des choix stratégiques. Le titre promet une grande flexibilité dans la construction de builds adaptés à chaque style de jeu, même si quelques mécaniques restent à découvrir pleinement.
La difficulté est bien là, parfois implacable, mais l’ensemble parait plus accessible que dans Hollow Knight grâce à des options réduisant les pénalités de mort et une gestion plus diversifiée des ressources. Le jeu propose un univers riche en détails artistiques avec une bande-son poignante et des environnements qui mêlent nature et ruines mystérieuses, renforçant l’atmosphère envoûtante.
Quelques défauts existent comme un système d’outils un peu restrictif dans ce début, mais ils ne gâchent pas l’enthousiasme suscité par ce lancement. Sans offrir une révolution, Silksong affine et enrichit tous les aspects qui ont fait le succès du premier volet.
Il reste encore beaucoup à explorer et découvrir, mais après ces premières heures, Silksong s’impose d’ores et déjà comme une suite ambitieuse, prometteuse et respectueuse de son héritage, prête à combler les attentes des fans.
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